L’APLD-R adapte les principes du mécanisme d’APLD mis en place lors de la crise Covid pour répondre aux besoins d’entreprises faisant face à des difficultés ponctuelles qui ne remettaient pas en cause leur viabilité sur le long terme.


Ces difficultés sont aujourd’hui en croissance dans un contexte de compétition internationale exacerbée, de prix de l’énergie toujours haut et de mutations économiques profondes de certains secteurs. Au troisième trimestre 2024, plus de 13 000 défaillances d’entreprises ont été enregistrées, pour près de 50 000 emplois concernés. L’emploi menacé croît de +9 % sur un an.


Avec cet amendement, les entreprises pourront maintenir des salariés dans l’emploi pendant plusieurs mois lors de fortes difficultés. La nouveauté réside dans le fait que les salariés seront nécessairement formés par leur employeur pendant le « chômage technique » pour maintenir et améliorer les compétences associées à leur métier.


L’amendement prévoit en effet que : 


  • L’APLD-R est ouvert aux entreprises en difficulté ponctuelle et sans menace de leur pérennité à long terme ;
  • L’APLD-R est ouvert pour un an, entre le 1er mars 2025 et au plus tard le 28 février 2026 ;
  • L’APLD-R permet une prise en charge d’une partie des salaires par l’État et l’Unedic avec un reste à charge de l’employeur de 15 %, dans la limite de 40 % de temps chômé ;
  • L’entreprise bénéficiaire de l’APLD-R s’engage à mener des actions de maintien de l’emploi et de formation ;
  • Les modalités de chômage partiel et les actions de formation doivent être formalisées dans un accord collectif.